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Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 2016, Charlotte Audoynaud développe une pratique pluridisciplinaire dans laquelle se mêlent photographie, écriture, vidéo et son.

Entre autobiographie et fiction, dans un registre poétique et sensible, son travail investit la notion de territoire intime, les liens qui s’y façonnent, les manques qui s’y jouent, les disparitions qui l’habitent. Attentive à l’impermanence des corps et à leurs relations à l’environnement, elle met en scène ses proches dans une nature englobante. Ses ensembles longtemps pensées comme de micro-territoires issus d’un temps et d’un espace éprouvé et parcouru, tendent aujourd’hui à en brouiller les frontières et composent les chapitres d'un récit familial onirique.

Récemment, elle est sélectionnée pour la résidence photographique du Collectif Trigone et expose Étreindre les ombres à la galerie Photon à Toulouse ainsi qu’au Festival Photo Zoom en Couserans, au printemps. Elle expose également cet été son ensemble J’irai creuser la mer au Jardin Anglais à Dinan (2024) et à l’Hôtel de Ragueneau à Bordeaux dans le cadre des quinze ans de l’association Cdanslaboite (2024). Les lucioles a été projetée aux Nuits Photographiques de Pierrevert (2024) ainsi qu'au Centre d’art et de photographie de Lectoure (2023) et à Lille pour le Prix Mentor où elle remporte le vote du jury (2023). Elle expose également le chapitre J’irai creuser la mer, à la Galerie VU’ à Paris, dans le cadre de l’exposition collective du Mentorat Photographique du Fonds Regnier pour la création avec l’Agence VU’(2022) et reçoit le Prix PixTrakk lors des lectures de portfolios des Photaumnales à Amiens (2022). Son ensemble photographique Le bruits des orgues, a été exposé à la Galerie Lumière d’Encre à Céret (2021).

Son travail en duo avec l’artiste plasticienne Ludivine Zambon et en collaboration avec le compositeur Pierre Joseff, a fait l’objet de plusieurs présentations publiques, notamment lors de l’exposition collective Nouvelle vague, dernière vague (2018), en résonance à la Biennale d’art contemporain de Lyon (installation vidéo Le jardin des Argonautes, 2017), ou encore lors de l’événement Première étoile, dernier flocon à la Villa du Parc d'Annemasse (2017).

Par ailleurs, Charlotte Audoynaud collabore avec ses frères dans le cadre du projet musical Gelatine Turner, elle réalise les photographies et vidéos.

 


As a graduate from the Ecole Supérieure des Beaux Arts of Lyon (2016), Charlotte Audoynaud is developing an artistic practice where photography and writing
intertwine.

Between autobiography and fiction, using a poetic and tender register, her work explores the notion of intimate territory: the ties, gaps and disappearances within. Mindful of the impermanence of bodies and their relationship to the environment, she stages her family inside an all-embracing nature. Her ensembles,
thought as micro-territories from scoured space and tested time, tend to blur the borders of reality. Her photographic sentences make out the outline of a dreamlike, deconstructed family story, where mere pieces of the everyday encounter the extraordinary. A natural, nostalgic tale where childhood unfolds and generations blend.


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