Entre les ombres
Entre les ombres reflète un été trop chaud que l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres, aux heures tardives. Le sable entre les mains, le bleu aussi. Une lumière, une poussière que l'on retient. Ici le sable glisse et se cristallise. Les corps courbent, rident dans l'eau opaque. Le temps semble figé dans ses instants fragiles et éphémères qui nous traversent et nous habitent.
Été 2020
Série de 11 photographies
D’après négatifs 6x6 numérisés
Dimensions variables
Animal (en cours)
Entre les ombres
Entre les ombres est un projet en cours. Il reflète un été trop chaud quel l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres.
été 2020
Entre les ombres
Entre les ombres est un projet en cours. Il reflète un été trop chaud quel l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres.
été 2020
Entre les ombres
Entre les ombres est un projet en cours. Il reflète un été trop chaud quel l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres.
été 2020
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Étreindre les ombres
J’ai parcouru la commune, ses chemins, ses pentes et ses fermes. Dehors, la couleur de la terre en hiver, dedans le bois qui recouvre et enveloppe. J’ai croisé des êtres, j’ai marché des ruines du dragon aux sources cachées. Tenter d’attraper la brume, les chiens en éveil, le blanc des agnelles dans l’obscurité. De ces jours immergés je retiens l’animal, l’étendue de vert, de boue, de forêt, qui surprend, qui serpente, les êtres qui s’unissent.
Une lecture sensible du territoire qui s'écrit au rythme des saisons, du temps qui passe, sous les replis des jours. Un cheminement vers les liens qui se tissent entre les êtres et les lieux naturels dans lesquels nous vivons. Une géographie intime comme un huis clos qui s’inscrit dans le corps, expérimenter le paysage, marcher, danser, gravir, provoquer la rencontre, ressentir, et par ce biais, raconter un espace vécu et éprouvé. Affronter notre solitude, s’ancrer dans la terre, écouter la brume se lever, l’enfance qui déborde, la vie animale en éveil.
Chapitre de 28 photographies argentiques et poèmes
2024
Projet réalisé lors de la Résidence photographique organisée par le Collectif Trigone février 2024 sur la commune de Campagne-sur-Arize. Cette série est exposée au printemps 2024 à la Galerie Photon à Toulouse et dans le cadre du Festival Photo Zoom en Couserans.
La brume camoufle nos réveils.
Entre temps, le temps entre, s’infiltre et reprend.
De haut en bas, de bas en haut, creuser, puiser, trouver le poids, chercher les ombres pour se noyer.
La boue aux pieds, lourde, coller au paysage, se fondre dans les ombres, étreindre le silence, aspirer
les montagnes, absorber les murmures.
Ici, ailleurs, la rivière affleurante, nous avons dansé
Derrière le sentier les ronces s’écartent sur le voile de brume.
La rencontre
là
errer
d’une voix à une autre d’un récit à un autre
au lever du soleil
partager les silences
suivre les sillons
dans la boue
dans la brume
faire confiance
se faire confiance
et puis se perdre
chercher son chemin
partager l’horizon
échanger des savoirs
au coin du feu
avant la traite
après la pluie
attendre que le froid cesse.